Le pétrole se ressaisit, profitant d'un regain d'intérêt du marché pour les actifs risqués
Vers 16H20 GMT (18H20 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 46,89 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,04 dollar par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le mois d'octobre prenait 69 cents à 44,84 dollars.
La Réserve fédérale américaine (Fed), qui envisage de relever son taux directeur d'ici la fin de l'année, pourrait en effet remettre cette hausse à plus tard pour soutenir l'économie américaine, ce qui rendrait le dollar moins cher, et favoriserait les investisseurs qui utilisent la monnaie américaine pour acheter du pétrole.
La hausse du jour ne permet cependant pas aux cours de l'or noir d'effacer leurs pertes des dernières séances, alors que les craintes autour d'une surproduction mondiale s'intensifient.
Les prix du pétrole sont devenus de plus en plus sensibles aux données sur l'offre, confirmait Lukman Otununga, analyste FXTM, dans une note.
Les craintes autour d'un retour du brut venu du Nigeria et de Libye sur les marchés repoussent les investisseurs, ajoutait-il.
La compagnie nationale de pétrole libyenne a ainsi annoncé jeudi qu'elle reprendrait les exportations, alors que la région où se trouvent les principaux terminaux du pays, le Croissant pétrolier, est désormais sous le contrôle des autorités rivales au gouvernement d'unité nationale.
(c) AFP