Le pétrole recule, la baisse des stocks américains de brut ne convainc pas les marchés
Vers 16H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 46,25 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 85 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en octobre cédait 88 cents à 44,02 dollars.
Les marchés attendaient une hausse des stocks de brut: la fédération privée American Petroleum Institute (API) avait annoncé mardi soir une légère hausse de 1,4 million de baril, et un consensus d'analystes compilé par l'agence Bloomberg tablait sur une hausse de 4 millions de barils.
Il y a eu une volatilité assez forte après la publication, le marché semble indécis sur la manière dont il faut l'interpréter, observait Tojborn Kjus, analyste chez DNB Markets, dans une note.
Après avoir évolué en légère baisse, les cours ont rebondi pour atteindre jusqu'à 47,30 dollars pour le Brent (45,33 dollars pour le WTI) avant de revenir à leur plus bas niveau de la séance en l'espace de moins d'une heure après la publication des données.
La semaine précédente, le rapport du DoE avait fait état d'une baisse surprise des stocks, entraînant les cours de l'or noir dans une hausse qui s'est désormais complètement résorbée.
Tout laisse à penser que la baisse des réserves de la semaine dernière, la plus forte en 17 ans, était une aberration, estimait Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets, dans une note.
Il ajoutait également que la baisse des cours pourrait s'expliquer par un autre élément: le possible retour sur le marché d'un exportateur, la Libye.
(c) AFP