Le pétrole se stabilise, soutenu par l'affaiblissement du dollar
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 48,09 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 8 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour l'échéance d'octobre gagnait 15 cents à 45,88 dollars.
Le Brent a perdu jusqu'à près de 2% en séance lundi, tandis que le WTI s'est érodé d'environ 2,50%, avant de tous deux s'afficher brièvement en hausse.
"Le brut a rebondi avec le retour du goût pour le risque des marchés", estimait Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets dans une note.
Les cours pétroliers ont notamment bénéficié d'un petit accès de faiblesse du billet vert consécutif à de nouveaux propos de membres de la Fed semblant repousser la perspective d'un nouveau resserrement monétaire aux États-Unis.
"Je pense que ce rebond est un peu prématuré alors que Lael Brainard (gouverneure de la Fed) doit encore s'exprimer aujourd'hui", jugeait Craig Erlam, analyste de Oanda contacté par l'AFP.
Après ces messages apaisants des officiels de la Fed, le dollar reculait face aux monnaies européennes et au yen, entraînant un regain d'intérêt pour le pétrole.
Une remontée du taux directeur de la banque centrale américaine, actuellement fixé entre 0,25 et 0,50%, rendrait le dollar plus rémunérateur et donc plus attractif, aussi le report de cette perspective tend-il à peser sur le billet vert, profitant en revanche aux achats d'or noir qui sont libellés dans cette devise.
(c) AFP