Le pétrole baisse à New York, anticipant une hausse de l'offre
Vers 13H20 GMT, le cours du baril "light sweet crude", référence américaine du brut, perdait 81 cents à 45,07 dollars sur le contrat pour livraison en octobre au New York Mercantile Exchange (Nymex).
"Les acteurs de marché s'attendent surtout à ce que les importations de brut reviennent aux Etats-Unis cette semaine et anticipent une hausse de l'offre de brut", a indiqué Carl Larry de Frost and Sullivan.
Les importations avaient souffert de problèmes d'approvisionnement liés à la tempête Hermine qui a passé le début du mois à remonter la côte Est des Etats-Unis, par laquelle arrivent de nombreuses cargaisons d'or noir.
Ce sentiment de renforcement de l'offre est soutenu par l'annonce vendredi par le groupe privé Baker Hughes "d'une nouvelle hausse de l'activité de forage aux États-Unis: le nombre de puits pétroliers a grimpé pour la dixième fois au cours des sept dernières semaines, atteignant son plus haut niveau en sept mois", ont souligné les analystes de Commerzbank dans une note.
Selon les experts de Commerzbank, l'inversion de la tendance jusqu'alors baissière de ce décompte suggère que la production de pétrole de schiste aux États-Unis pourrait se stabiliser à court terme.
Toujours en ce sens et sur le plan international, la production d'or noir des pays n'appartenant pas à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) devrait décliner moins fortement qu'anticipé en 2016 et 2017 selon les estimations du cartel pétrolier publiées lundi.
A nouveau, les spéculations sur un possible accord de la limitation de la production par les membres de l'OPEP en marge du Forum de l'Energie à Alger du 26 au 28 septembre influencent les marchés.
Plus généralement, "les marchés d'actions sont faibles et vu le contexte économique on pense que la demande va être morose", a ajouté l'analyste de Frost and Sullivan.
(c) AFP