Le pétrole bondit dans le sillage d'une chute des stocks américains
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 49,65 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en progression de 1,67 dollar par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en octobre gagnait 1,69 dollar à 47,19 dollars.
Lors de la semaine achevée le 2 septembre, les réserves commerciales de brut ont reculé de 14,5 millions de barils alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une hausse de 905.000 barils.
Qui plus est, les chiffres du DoE sont encore plus marqués que les estimations de l'API, qui avait toutefois préparé le marché la veille au soir à une telle chute en annonçant un recul de quelque 12 millions de barils des réserves de brut.
Autre signe positif, les stocks d'essence ont reculé de 4,2 millions de barils alors que les experts de Bloomberg ne prévoyaient qu'une baisse de 750.000 barils et l'API un déclin de 2,3 millions.
En revanche, les réserves de produits distillés (gazole, fioul de chauffage, kérosène, etc.) ont augmenté de 3,4 millions de barils, soit plus que les attentes des experts de Bloomberg et de l'API, qui tablaient respectivement sur des progressions de 1,15 million et 900.000 barils.
"Personne n'a vu (ces chiffres) venir", relevait Fawad Razaqzada, analyste de Forex.com, estimant que "les données officielles de l'EIA (Energy Information Administration, l'antenne du DoE chargée de la publication du rapport sur les stocks, NDLR) ont surpris même les plus optimistes des pronostics".
"La bonne nouvelle est que nous avons également assisté à un net recul des réserves d'essence. Évidemment il ne s'agit que de données d'une semaine et il reste à voir dans les semaines et mois à venir si cette tendance peut se maintenir", tempérait toutefois l'analyste.
(c) AFP