Le pétrole baisse un peu à New York, l'incertitude régnant
Vers 13H05 GMT, le cours du baril "light sweet crude", référence américaine du brut, pour livraison en octobre, perdait 28 cents à 44,16 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
"Le marché semble manquer de direction ce matin", a reconnu Kyle Cooper, de IAF Advisors.
Les cours de l'or noir ont initialement profité du fait que "la Russie et l'Arabie saoudite se sont mises d'accord, en marge du G20 en Chine, pour coopérer sur le marché pétrolier mondial", comme l'ont rappelé dans une note les experts de Commerzbank.
Ces déclarations ont relancé les spéculations sur un gel de l'offre, à l'approche d'une réunion exceptionnelle fin septembre de l'Organisation des pays de pétrole (OPEP), dont Ryad est le membre dominant, et après des propos déjà conciliants de la Russie, non membre du cartel.
Toutefois, "aucune mesure concrète n'a été décidée pour l'instant, donc rien n'est susceptible de changer à court terme", ont minimisé les experts de Commerzbank, soulignant que l'Arabie saoudite avait explicitement exclu la nécessité d'un gel de la production.
Les cours n'ont guère semblé relancés par des propos tenus par mardi par l'Iran, qui a assuré soutenir "toute décision des pays producteurs pour stabiliser le marché pétrolier", après avoir pu faire son retour sur le marché mondial cette année à la suite de la levée de sanctions.
Pour l'heure, "le marché risque de se contenter d'attendre jeudi (...) pour trouver une direction", a conclu M. Cooper, faisant allusion à des chiffres hebdomadaires sur le niveau de l'offre américaine.
(c) AFP