Le pétrole à la baisse en Asie
Signe de cette atonie, le président russe Vladimir Poutine et le vice-prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane, réunis dimanche à Hangzhou (est de la Chine) en marge du G20, ont bien prôné une coopération renforcée dans le domaine pétrolier entre leurs deux pays, les plus gros producteurs d'or noir, pour faire face à l'excès d'offre.
Mais ils n'ont donné aucun détail sur la façon dont ils comptaient s'y prendre pour soutenir les cours, quelques semaines avant la réunion prévue en Algérie entre la Russie et les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
De précédentes tentatives pour geler l'offre se sont heurtées aux intérêts divergents des producteurs, et notamment de l'Iran qui, grâce à la levée des sanctions internationales, peut de nouveau arroser la planète de son brut.
Vers 03H20 GMT, le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en octobre perdait 33 cents, à 44,11 dollars, dans les échanges électroniques en Asie.
Le baril de Brent, référence européenne du brut, également pour livraison en octobre, reculait de 38 cents à 46,45 dollars.
La ministre indonésienne des Finances Sri Mulyani Indrawati n'a pas aidé, en déclarant sur CNBC qu'elle était "à l'aise" avec un baril autour des 40-45 dollars.
La chute de lundi vient entamer les importants gains réalisés vendredi. Le cours du baril de "light sweet crude" avait pris 1,28 dollar à 44,44 dollars au New York Mercantile Exchange (Nymex).
(c) AFP