Le pétrole ouvre en hausse à New York, soutenu par l'emploi américain mitigé
Vers 13H30 GMT, le cours du baril "light sweet crude", référence américaine du brut, pour livraison en octobre, prenait 94 cents à 44,10 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
"Ces chiffres montrent que la Réserve fédérale (Fed) ne peut pas augmenter ses taux en septembre et cela a soutenu le pétrole car le dollar sera orienté à la baisse", a indiqué Phil Flynn de Price Futures Group.
Avec 151.000 nouvelles embauches, contre 180.000 attendues par les analystes, les créations d'emplois aux Etats-Unis en août ont déçu, tandis que le taux de chômage est resté stable, selon des données du département du Travail publiées vendredi.
La Fed s'abstient depuis décembre de resserrer sa politique monétaire ce qui aurait pour effet de rendre le dollar plus rémunérateur pour les cambistes et ferait grimper son cours.
La force du dollar pénalise le pétrole, libellé dans cette monnaie, car il le renchérit pour les autres pays utilisant d'autres devises.
L'annonce de chiffres mitigés de l'emploi a donc soutenu les cours déjà dans de bonnes dispositions et permis un rebond après le plongeon des jours précédents.
"Je pense que le marché avait trop vendu", a expliqué Phil Flynn, estimant que les données rassurantes sur la trajectoire d'une tempête dans le Golfe du Mexique avaient été surestimées car même si elle devrait épargner les sites de production, elle pourrait affecter la demande "à cause des coupures d'électricité et de l'impossibilité de conduire".
"Je vais répéter notre position: nous estimons que ce serait une bonne décision pour le secteur énergétique mondial", a déclaré M. Poutine dans un entretien à Bloomberg, publié sur le site du Kremlin, à rebours des déclarations de son ministre de l'Energie jeudi.
Si un accord était trouvé, la Russie important producteur non membre de l'OPEP pourrait s'y joindre ultérieurement.
(c) AFP