Le pétrole poursuit son déclin alors que l'excédent d'offre est plus que jamais d'actualité
Vers 10H40 GMT (12H40 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 46,76 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en repli de 13 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en octobre perdait 6 cents à 44,64 dollars.
Lors de la semaine achevée le 26 août, les réserves commerciales de brut ont augmenté de 2,3 millions de barils aux États-Unis, soit bien plus que ne le prévoyaient les analystes, selon le rapport hebdomadaire du département américain de l'Énergie (DoE).
Les chiffres du DoE dépassent également les estimations de la fédération privée American Petroleum Institute (API), qui avait annoncé la veille une progression de quelque 900.000 barils des réserves de brut.
Le principal facteur ayant contribué (à cette hausse) a été une forte augmentation des importations de pétrole brut: à un bon 8,9 millions de barils par jour, elles ont atteint leur plus haut niveau en près de quatre ans, commentaient les analystes de Commerzbank.
Selon ces derniers, le fait que les importations pétrolières se soient affichées bien au-dessus du niveau de l'an passé tout au long de l'été explique pourquoi les stocks de pétrole n'ont presque pas décliné au cours des mois estivaux, en dépit d'un taux très élevé de traitement du brut dans les raffineries.
Ces signes persistants d'une surabondance mondiale d'or noir ont lourdement pesé sur les cours: le Brent est tombé jeudi vers 09H50 GMT jusqu'à 46,64 dollars, au plus bas en près de trois semaines tandis que le WTI avait atteint la veille 44,51 dollars, un minimum en quinze jours.
Les échanges d'or noir, libellés en dollars, souffrent généralement de la hausse du billet vert qui les rendent plus chers pour les investisseurs disposant d'autres devises.
(c) AFP