Le pétrole ouvre en baisse à New York, pénalisé par le dollar
Vers 13H30 GMT, le cours du baril "light sweet crude", référence américaine du brut, pour livraison en octobre perdait 48 cents à 45,87 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
"Le dollar reste sous pression et on n'attend plus aucun progrès de la rencontre entre les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) en septembre en Algérie", a résumé Andy Lipow de Lipow Oil Associates.
Ces chiffres qui concerneront le mois d'août auront également valeur d'indicateur de la conjoncture américaine et donc de la demande de pétrole.
Pour l'heure, les investisseurs ont digéré des estimations plutôt favorables du groupe ADP, selon lequel le secteur privé a créé un peu plus d'emplois que prévu le mois dernier.
Si l'emploi s'améliore, "pour l'essence cela veut simplement dire qu'il y a plus de gens qui vont au travail en voiture", a pris pour exemple Carl Larry de Frost et Sullivan dans une note.
Sur le plan de l'offre, "les producteurs auront du mal à s'entendre sur un gel fin septembre", ont estimé les experts de Barclays dans une note, pointant l'objectif iranien d'atteindre les 4 millions de barils par jour (mbj) d'ici la fin de l'année.
Grande rivale régionale de Téhéran, "l'Arabie saoudite renâclera à réduire sa production si l'Iran ne fait pas de même", ont expliqué les analystes de Commerzbank, dans une note.
Les analystes interrogés par l'agence Bloomberg News prévoyaient, selon une estimation médiane, une hausse de 1,3 million de barils des réserves de brut la semaine dernière aux États-Unis, à un déclin de 1 million de barils des stocks d'essence et à un recul de 125.000 barils de ceux de produits distillés (dont le gazole, le fioul de chauffage, et le kérosène).
(c) AFP