Le pétrole perd un peu de terrain, les espoirs de baisse de l'offre fondent
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 49,31 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 36 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échange électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 16 cents à 47,17 dollars.
En effet, cette participation annoncée avait ravivé les espoirs de voir l'OPEP s'entendre sur une diminution de sa production afin de revigorer des cours du brut lestés par la surabondance de l'offre.
Mais ces attentes ont rapidement été douchées par des déclarations du ministre saoudien de l'Énergie, Khaled al-Faleh.
"Nous écouterons nos collègues, ce qu'ils ont à proposer", a déclaré M. al-Faleh à Bloomberg News dans une interview publiée jeudi. "Je ne crois pas qu'une intervention importante soit nécessaire. Je ne préconise certainement pas une baisse" de production, a-t-il poursuivi.
En outre, Téhéran a insisté ce vendredi sur le fait qu'il souhaitait récupérer sa part du marché du brut d'avant les sanctions internationales, ce qui compromet d'autant plus toute perspective d'accord sur un gel de la production.
(c) AFP