Le pétrole creuse ses pertes après une progression surprise des stocks américains de brut
Vers 16H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 48,82 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,14 dollar par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance perdait 1,56 dollar à 46,54 dollars.
Déjà orientés à la baisse au début des échanges asiatiques, en raison notamment des chiffres publiés mardi par l'American Petroleum Institute (API), les prix de l'or noir ont creusé leurs pertes en cours de séance après de nouvelles déclarations de Téhéran et la publication des dernières statistiques hebdomadaires du département américain de l'Énergie (DoE).
La faiblesse des prix n'a pas été aidée par un commentaire du ministre iranien du Pétrole selon lequel (Téhéran) pourrait ne pas prendre de décision concernant sa participation à l'événement d'Alger le mois prochain jusqu'à la veille de cette réunion informelle de l'OPEP, notait Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
Le ministère iranien du Pétrole a en effet assuré mercredi à l'AFP n'avoir pris aucune décision sur un éventuel gel de son niveau de production de pétrole pour stabiliser le marché, assurant que les rumeurs sur une participation de l'Iran à cette rencontre étaient de pures spéculations.
Par ailleurs, la nouvelle hausse des réserves de brut et de produits pétroliers aux États-Unis n'a rien fait pour arranger le pessimisme des investisseurs, leur rappelant une fois de plus la surabondance actuelle (de pétrole) sur le marché, qui semble revenir graduellement (les hanter), alors que dans le même temps, l'aggravation des perspectives économiques mondiales fait craindre pour la demande, expliquait à l'AFP Jameel Ahmad, analyste chez FXTM.
Lors de la semaine achevée le 19 août, les réserves commerciales de brut ont augmenté de 2,5 millions de barils aux États-Unis alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une baisse de 850.000 barils.
De leur côté, les stocks d'essence comme de produits distillés (gazole, fioul de chauffage, kérosène, etc.) sont restés quasiment stables, n'augmentant respectivement que de 36.000 et environ 100.000 barils.
(c) AFP