Le pétrole repasse dans le rouge après des données montrant une nouvelle hausse des stocks US
Vers 10H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 49,44 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en repli de 52 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance perdait 76 cents à 47,34 dollars.
Mais l'embellie aura été de courte durée et les cours s'affichaient de nouveau dans le rouge ce mercredi, victimes des estimations de l'American Petroleum Institute (API) concernant les réserves américaines de brut publiées mardi après la clôture, avant les chiffres officiels du département américain de l'Énergie (DoE) attendus ce mercredi à 14H30 GMT.
Les dernières données d'inventaire l'API ont montré une hausse de 4,4 millions de barils (des stocks américains de brut), l'emportant sur les spéculations (de mardi) selon lesquelles l'Iran pourrait être disposé à un gel de la production quand les membres de l'OPEP se réuniront à la fin du mois prochain à Alger, relevait Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.
De leur côté, les analystes interrogés par l'agence Bloomberg News s'attendaient, selon une prévision médiane, à une baisse de 850.000 barils des réserves de brut la semaine dernière aux États-Unis, à un déclin de 1,7 million de barils des stocks d'essence mais à une hausse de 500.000 barils de ceux de produits distillés (dont le gazole, le fioul de chauffage, et le kérosène).
Début août, l'annonce d'une réunion extraordinaire du cartel fin septembre à Alger a largement contribué à relancer un marché qui avait passé tout juillet déprimé face à une offre toujours élevée, d'autant que la Russie, extérieure à l'OPEP, semble aussi prête à participer à des négociations.
Même si les annonces de l'Iran étaient jugées significatives par plusieurs analystes, qui soulignaient que Téhéran avait prévenu en mars qu'il envisagerait une action commune avec les autres membres de l'OPEP à partir du moment où il retrouverait son niveau de production pré-sanctions d'environ 4 millions de baril par jour, ce qui est quasiment le cas, elles n'ont pas suffi à soutenir durablement un marché hanté par une surabondance persistante d'offre.
(c) AFP