Le pétrole à la baisse en Asie à cause des réserves américaines
Le pétrole avait pourtant monté mardi, porté par de nouvelles spéculations sur des actions concertées de grands producteurs pour stabiliser leur offre, ces rumeurs se concentrant cette fois sur l'Iran.
Mais l'optimisme a été douché par les chiffres de la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API), qui a fait état mardi soir d'une hausse des réserves américaines de brut de 4,5 millions de barils au cours de la semaine qui s'est achevée le 19 août, après une baisse la semaine précédente d'un million de barils.
La hausse des stocks américains signale une demande moins importante du premier consommateur d'énergie au monde, ce qui renforce les craintes d'une offre excessivement abondante.
Vers 04H30 GMT, le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en octobre cédait 73 cents à 47,37 dollars, dans les échanges électroniques en Asie.
Le baril de Brent, référence européenne du brut, pour livraison en octobre, reculait de 61 cents à 49,35 cents.
Jeffrey Halley, analyste chez OANDA, a affirmé que le recul de mercredi était aussi dû à des prises de bénéfice.Des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) comme l'Arabie saoudite et des producteurs non membres comme la Russie doivent se réunir en septembre en Algérie, où ils devraient discuter des moyens de stabiliser un marché de l'or noir plombé par l'excès d'offre.
Des informations selon lesquelles l'Iran, auquel avait été largement imputé l'échec d'une réunion similaire au printemps, serait prête à se montrer plus conciliante ont contribué au rebond de mardi mais la "présence (de l'Iran) ne signifie pas l'acceptation d'un accord", a déclaré Angus Nicholson, analyste chez IG Markets.
(c) AFP