Le pétrole rebondit après des rumeurs sur un possible soutien de l'Iran à une action de l'Opep
Vers 16H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 49,48 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 32 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, gagnait 17 cents à 47,58 dollars.
Alors que les cours ont débuté la séance dans le rouge, creusant leurs pertes de la veille, ils ont rebondi peu après l'ouverture des échanges américains après que selon certaines informations, des sources anonymes au sein de l'OPEP suggèrent que l'Iran envoie +des signaux positifs indiquant qu'il pourrait appuyer une action coordonnée+ pour soutenir les cours du brut, poursuivait M. Lawler.
Les cours du Brent et du WTI, qui étaient tombés début août à des plus bas en trois mois et demi, sont parvenus depuis à fortement rebondir, portés notamment par l'annonce d'une réunion informelle des membres de l'OPEP fin septembre à Alger, ce qui a relancé les espoirs de voir les producteurs de brut du cartel s'entendre sur un gel de l'offre.
Mais depuis lundi, les prix étaient de nouveau orientés à la baisse, souffrant de prises de bénéfices après une spectaculaire flambée qui les a vus gagner quelque 16% en sept séances consécutives, les investisseurs prenant prétexte de plusieurs actualités défavorables sur le front de l'offre pour vendre leurs positions.
Les marchés pétroliers tentent soudain de retrouver leur entrain après des informations selon lesquelles l'Iran pourrait soutenir toutes les intentions possibles des membres de l'OPEP en matière de débit de production, ce qui a entraîné un soudain changement dans l'humeur des investisseurs, expliquait à l'AFP Jameel Ahmad, analyste chez FXTM.
L'analyste se montrait toutefois prudent sur la nature de ce rebond, estimant qu'il était essentiellement encouragé par la spéculation.
Mais alors que peu (d'investisseurs) s'attendent réellement à un accord de l'OPEP au moment où l'Iran accroît encore sa production, cette simple perspective est suffisante pour tenir à distance les investisseurs aux positions vendeuses, soulignait de son côté M. Lawler.
(c) AFP