Le pétrole poursuit son repli de la veille à New York
Vers 13H05 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en octobre, dont c'était le premier jour comme contrat de référence, baissait de 33 cents à 47,08 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Au lendemain d'une nette baisse, le déclin persistant des cours "semble tout simplement lié au fait qu'ils avaient franchement monté auparavant", a résumé Mike Lynch, de Strategic Energy & Economic Research. "Les investisseurs prennent des bénéfices en se disant que cette hausse est allée un peu loin."
La flambée du marché "est fortement associée aux attentes d'un accord entre la Russie et les producteurs de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) sur un plafonnement de leur production", ont rappelé dans une note les experts de Commerzbank. "Si l'on se met à douter de cet accord, la spéculation à la baisse risque de reprendre et d'entraîner une forte baisse des cours."
En attendant la tenue d'une réunion extraordinaire de l'OPEP fin septembre, dont l'annonce avait alimenté ces espoirs, les experts de Commerzbank soulignaient que les actualités de ce début de semaine étaient peu engageantes en laissant craindre une reprise de la production en Irak et au Nigeria.
Désormais, c'est aux Etats-Unis "que les chiffres de demain sur les réserves devraient faire la différence en montrant si le marché continue à se resserrer ou si la demande baisse de façon précoce" pour cette période de l'année, a indiqué M. Lynch.
Avant les chiffres officiels hebdomadaires de mercredi, publiés par le département de l'Energie (DoE), la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API) fera part de ses propres estimations mardi après la clôture.
(c) AFP