Le pétrole débute la semaine dans le rouge après sept séances de hausse
Vers 10H20 GMT (12H20 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 49,44 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en repli de 1,44 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en septembre, dont c'est le dernier jour de cotation, lâchait 1,21 dollar à 47,31 dollars.
La perspective d'une entente sur un potentiel gel de la production entre les membres de l'OPEP lors du Forum de l'Énergie fin septembre à Alger a repris une place centrale la semaine dernière à la suite de plusieurs déclarations, notamment de la Russie indiquant se tenir prête à se joindre à de telles discussions en marge d'un autre sommet fin octobre.
Dans un contexte de craintes de surabondance de l'offre, cela a suffi à faire monter les cours pendant sept séances consécutives même si de nombreux investisseurs doutent du succès des négociations, après un premier échec au printemps.
Les prix du Brent et du WTI perdaient toutefois un peu de terrain ce lundi, après leur longue phase de hausse qui les a vus signer vendredi de nouveaux plus hauts en respectivement deux mois et plus de six semaines.
"Après une telle progression spectaculaire, il est entièrement normal que les prix endurent un revers", estimaient les analystes de Commerzbank, rappelant que le Brent avait grimpé de plus de 20% depuis son plus bas de début août.
Mais "comparés aux gains de la semaine dernière, ces mouvements (de repli) sont relativement mineurs, peut-être même (qu'il s'agit) simplement de prises de bénéfices", abondait M. Erlam.
D'autant que le dernier décompte hebdomadaire des puits américains en activité, publié vendredi par le groupe Baker Hughes, a augmenté pour la huitième semaine consécutive, ce qui constitue "la plus longue reprise en plus de deux ans et suggère que le déclin de la production américaine touche à sa fin", notait M. Sayed.
"Étant donné le rôle qu'a joué le groupe (des Vengeurs du Delta du Niger) dans la limitation de l'offre de pétrole et des exportations nigérianes ces derniers mois, un cessez-le-feu prolongé pourrait assez rapidement se traduire par des volumes additionnels importants sur le marché physique" de l'or noir, soulignait Ipek Ozkardeskaya, analyste chez London Capital Group.
(c) AFP