Le pétrole reste solide en début d'échanges européens
Peu avant 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 50,75 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en très léger repli de 14 cents par rapport à la clôture de jeudi. Il a atteint en cours d'échange 51,22 dollars, son niveau le plus élevé depuis le 22 juin.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance était quasi stable à 48,18 dollars (-4 cents par rapport à la clôture de jeudi). Il est monté vendredi jusqu'à 48,71 dollars, son record de vigueur depuis le 4 juillet.
Les cours profitent depuis plusieurs jours de la baisse des stocks américains de brut, annoncés mercredi par le département américain de l'Energie (DoE), mais aussi des discussions préalables à une réunion informelle de l'Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP), prévue en marge du Forum International de l'Énergie du 26 au 28 septembre à Alger.
Des rumeurs évoquent des velléités de gel de production pour soutenir les cours, déprimés depuis deux ans, même si la plupart des analystes ne croient pas que le cartel parvienne à l'unanimité nécessaire sur ce sujet.
Olivier Jakob, de Petromatrix, notait de son côté que la hausse des cours du brut enregistrée jeudi n'était intervenue que pendant les heures américaines d'échanges, à l'instar des jours précédents, et pas pendant les échanges européens.
"Si le marché tient compte des craintes d'un gel de la part de l'OPEP, ces craintes ne semblent pas prises en compte en dehors des heures américaines d'échanges" a-t-il relevé.
Les investisseurs se tournaient par ailleurs peu à peu vers la publication des indicateurs de fin de semaine, et notamment le décompte hebdomadaire des puits de forage en activité aux États-Unis qu'annoncera plus tard dans la journée le groupe privé Baker Hughes.
(c) AFP