Tiré par un dollar faible, le pétrole finit en forte hausse à New York
Le cours du baril de référence, light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), a gagné 1,43 dollar à 48,22 dollars sur le contrat pour livraison en septembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre, contrat de référence, a monté de 1,04 dollar à 50,89 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), après avoir lui aussi progressé la veille.
Nous avons désormais un scénario de dollar faible et il ne faut pas sous-estimer l'impact sur le pétrole, a indiqué Phil Flynn de Price Futures Group.
Le billet vert continuait jeudi de s'affaiblir à la suite de la publication la veille des minutes de la Réserve fédérale (Fed) montrant l'indécision de ses membres à relever ses taux directeurs, ce qui le rendrait plus rémunérateur.
La hausse des cours du pétrole a été amplifiée par la perspective d'un changement prochain de contrat de référence permettant la cotation au Nymex.
Les investisseurs sont en train de réaliser que la fin du contrat approche et ceux qui avaient parié sur un pétrole à la baisse couvrent leurs positions, ce qui accentue la hausse, a expliqué Phil Flynn.
La hausse ininterrompue depuis six séances du prix du pétrole a été renforcée hier par l'annonce d'un recul inattendu des stocks américains de brut.
L'annonce d'une production américaine en hausse n'a pas semblé inquiéter les investisseurs dans un contexte de discussions des pays exportateurs sur un possible gel de la production jugée trop abondante.
Dans l'ensemble, l'optimisme se poursuit, a jugé Carl Larry de Frost and Sullivan, au moment où certains investisseurs voulaient croire à des éclaircies sur le plan économique.
(c) AFP