Le pétrole perd du terrain avant la publication des stocks américains
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 48,82 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 41 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en septembre perdait 32 cents à 46,26 dollars.
Même si la plupart des observateurs doutent qu'une entente puisse être trouvée au sein du cartel pour geler la production afin de faire monter les cours, ces discussions apportent un certain soutien aux prix, d'autant que la Russie, producteur majeur non membre de l'OPEP, semble s'inviter aux pourparlers.
"La montée des cours hier a été favorisée par la tenue d'une réunion à Vienne entre des responsables du ministère russe de l'Energie et leurs homologues de l'OPEP où ils ont parlé de +la situation sur les marchés mondiaux du pétrole+. C'est très vague mais ce contact a été interprété comme un pas en direction d'une éventuelle action pour réduire l'approvisionnement de pétrole sur le marché", a expliqué Tamas Varga, de PVM.
Mercredi, les opérateurs se montraient toutefois plus prudents, dans l'attente des données hebdomadaires sur les stocks aux Etats-Unis publiées par le département américain de l'Energie (DoE), prévues à 14H30 GMT.
A ce sujet, les données hebdomadaires publiées mardi par l'American Petroleum Institute (API) sur les réserves de pétrole aux Etats-Unis, qui donnent habituellement une première idée des chiffres officiels du lendemain, ont laissé les investisseurs dans l'expectative.
"Le rapport hebdomadaire de l'API montre une baisse d'un million de barils des stocks de pétrole brut (mais) une forte hausse de 2,2 millions de barils de ceux d'essence", a expliqué Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
(c) AFP