Le pétrole gagne du terrain, toujours soutenu par l'espoir d'un gel de la production
Vers 16H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 48,93 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 58 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en septembre gagnait dans le même temps 64 cents à 46,38 dollars.
Le marché a profité de l'annonce par le ministre russe de l'Energie selon laquelle la Russie prévoit de participer en octobre à une réunion avec l'OPEP, dont elle n'est pas membre.
Ne nous y trompons pas: l'actuelle hausse du marché pétrolier est principalement fondée sur des attentes potentiellement exagérées quant à la réduction de la production de pétrole mondiale dans un avenir proche, expliquait Tamas Varga, analyste chez PVM.
Les analystes ne sont pas très optimistes sur la possibilité d'un accord, gardant en mémoire l'échec au printemps dernier d'un sommet entre la Russie et la plupart des membres de l'OPEP.
Reste que les prises de position répétées des producteurs ces derniers jours continuent de retenir l'attention, apportant un minimum de soutien aux cours.
Les discussions autour du sujet permettent au moins aux prix de s'élever quelque peu, comme c'était le cas au printemps. Encore une fois, les ministres vénézuéliens voyagent autour du monde pour persuader les autres pays d'accepter un accord pour réduire la production du cartel, remarquaient les experts de Commerzbank, sans illusion sur les chances de succès toutefois.
De tels événements étant cette fois absents, les experts de Commerzbank attribuaient une bonne part du rebond des cours de la semaine dernière à des phénomènes spéculatifs, et avertissaient que diverses données sur les stocks américains attendues d'ici mercredi pourraient entraîner une rechute des cours si elles confirment l'impression de surabondance mondiale d'or noir.
(c) AFP