Le pétrole poursuit sur sa lancée de la semaine dernière, espérant un accord sur la production
Vers 16H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 48,15 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,18 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en septembre prenait 1,14 dollar, à 45,63 dollars.
Les cours ont été soutenus la semaine dernière par la perspective d'un accord entre les grands producteurs pour limiter la production afin de soutenir les prix, après l'annonce de la tenue d'une réunion informelle de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) fin septembre à Alger.
L'annonce d'une réunion informelle de l'OPEP la semaine dernière a été suivie par des informations selon lesquelles la Russie menait des discussions avec l'Arabie Saoudite et d'autres producteurs sur la manière de stabiliser le marché pétrolier, rappelait PVM.
Les analystes semblaient toutefois dubitatifs quant aux chances de succès de ce rendez-vous, après notamment l'échec au printemps dernier d'un sommet de ce type entre la Russie et la plupart des membres de l'OPEP.
Y aura-t-il une réunion sérieuse et peut-on en attendre quelque chose ? Pour faire court, les réponses sont respectivement +peut-être+ et +non+, a prévenu David Hufton, analyste de PVM.
Les experts de Commerzbank semblaient aussi peu convaincus de la possibilité d'un accord: La Russie a signalé son intention d'en discuter aussi +si nécessaire+, mais on risque d'en rester à de simples paroles, comme souvent dans le passé.
Les cours semblaient donc ignorer provisoirement les inquiétudes autour de la surabondance d'offre sur le marché qui plombe les prix depuis plus de deux ans.
(c) AFP