Le pétrole peine à monter, doutes sur un accord entre producteurs
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 46,96 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en très léger repli de 1 cent par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en septembre grignotait 9 cents, à 44,58 dollars.
Mais de nombreux investisseurs semblaient déjà moins y croire lundi, se rappelant de l'échec au printemps dernier d'un sommet de ce type entre la Russie et la plupart des membres de l'OPEP.
"Y aura-t-il une réunion sérieuse et peut-on en attendre quelque chose ? Pour faire court, les réponses sont respectivement +peut-être+ et +non+", a prévenu David Hufton, analyste de PVM.
Les experts de Commerzbank semblaient aussi peu convaincus de la possibilité d'un accord: "La Russie a signalé son intention d'en discuter aussi +si nécessaire+, mais on risque d'en rester à de simples paroles, comme souvent dans le passé".
Evoquant la Russie, ils estimaient en revanche que la récente nouvelle escalade verbale entre Moscou et Kiev pourrait avoir davantage d'impact sur les cours dans les semaines à venir, un conflit ouvert en Crimée risquant d'avoir de lourdes conséquences sur le transit du pétrole à travers l'Ukraine.
Mais dans l'immédiat, les cours semblaient pâtir une fois encore des inquiétudes autour de la surabondance d'offre sur le marché qui plombe les prix depuis plus de deux ans.
(c) AFP