Le pétrole accroît ses gains, galvanisé par l'espoir d'un accord sur la production
Vers 16H30 GMT (18H30 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 46,91 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 87 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en septembre gagnait 98 cents à 44,47 dollars.
Après un très mauvais mois de juillet, sur fond d'inquiétudes renouvelées à propos du niveau élevé de l'offre, les cours tentent de se reprendre depuis le début du mois d'août, même si la progression inattendue des stocks américains de brut publiée mercredi a un temps interrompu ce mouvement.
Dès jeudi pourtant, l'or noir a regagné des sommets, bondissant de façon spectaculaire en raison de commentaires attribués dans les médias au ministre saoudien de l'Énergie qui a déclaré jeudi que son pays, qui est le plus important producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), pourrait prendre part à une action coordonnée pour aider à équilibrer le marché pétrolier, ajoutait M. Razaqzada.
Les déclarations de Khaled al-Faleh ont été jugées de bon augure dans la perspective d'une réunion informelle de l'OPEP à Alger, annoncée en début de semaine.
La perspective de cette réunion relance en effet les spéculations sur un accord de gel de l'offre, même si les observateurs sont enclins au scepticisme après l'échec au printemps d'un sommet de ce type entre la Russie et la plupart des membres de l'OPEP.
Un accord reste improbable, estimaient ainsi les analystes de Capital Economics, précisant que dans la mesure où la plupart des pays produisent quasiment déjà leur capacité (maximum), s'accorder sur un gel de la production aux niveaux actuels n'est guère susceptible d'accélérer beaucoup le rééquilibrage du marché.
En plus de cela, je ne suis pas convaincu que le précédent déclin de 10 dollars des prix pétroliers était justifié. C'est pourquoi des achats à bon compte semblent être une explication logique à la hausse des cours ces deux derniers jours, poursuivait l'analyste.
Le marché devrait désormais se tourner vers l'offre américaine ce vendredi, avec la publication par le groupe privé Baker Hughes d'un décompte hebdomadaire des puits en activité aux États-Unis, souvent considéré comme un indicateur avancé de la production.
(c) AFP