Le pétrole monte un peu à New York dans un marché incertain
New York: Les cours du pétrole montaient légèrement vendredi peu après l'ouverture à New York à l'issue d'une semaine très hésitante, dans un contexte de grande interrogation sur les perspectives de stabilisation de l'offre.Vers 13H05 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, pour livraison en septembre prenait 34 cents à 43,83 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), semblant profiter d'un net affaiblissement du dollar après avoir ouvert près de l'équilibre.
"Actuellement, l'instabilité du marché pétrolier atteint un niveau extrême", ont résumé dans une note les experts de Commerzbank. "Les cours fluctuent de plusieurs points de pourcentage d'un jour à l'autre et changent de direction presque à chaque séance".
Les déclarations du ministre saoudien du Pétrole, Khalid al-Falih, ont été jugées de bon augure dans la perspective d'une réunion en septembre de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), dont Ryad est l'acteur dominant.
La perspective de cette réunion, annoncée en début de semaine, relance les spéculations sur un accord de gel de l'offre, même si les observateurs sont enclins au scepticisme après l'échec au printemps d'un sommet de ce type entre la Russie et la plupart des membres de l'OPEP.
"Bien que nous considérions un tel accord, sans parler de sa mise en oeuvre, comme irréaliste, (la déclaration de M. al-Falih) atténue les craintes d'une poursuite de la guerre des prix de l'OPEP", ont reconnu les analystes de Commerzbank.
Autre élément très surveillé par le marché, l'offre américaine sera de nouveau étudiée vendredi, avec la publication par le groupe privé Baker Hughes d'un décompte hebdomadaire des puits en activité aux Etats-Unis, parfois jugé comme un indicateur avancé de la production.
Cette semaine, "le département de l'Energie (DoE) a publié des chiffres qui n'étaient pas encourageants puisque, toutes catégories confondues, les stocks pétroliers ont de nouveau augmenté", a prévenu Kyle Cooper, d'IAF Advisors.
Le DoE, dans ces données hebdomadaires sur l'offre américaine, a tout de même fait état d'éléments plus engageants, dont une nette baisse des stocks d'essence et un recul de la production.
(c) AFP
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En octobre 2024, le cours moyen du baril de 
