Le pétrole stagne à New York, se calmant après un net rebond
Vers 13H05 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en septembre, qui avait pris près d'un dollar et demi la veille, reculait d'un cent à 43,01 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
"Pas grand-chose à noter", a reconnu Carl Larry, de Frost & Sullivan. "Le marché essaie de s'affermir un peu. On semble avoir trouvé un plancher à 40 dollars, ce qui pourrait attirer de nouveaux investisseurs."
"En fin de compte toutefois, les discussions devraient se révéler être des discours creux, avec l'OPEP s'en tenant à sa politique de défense de ses parts de marché", ont prévenu dans une note les experts de Commerzbank.
La plupart des membres de l'OPEP, qui contribue à plomber le marché en s'abstenant depuis la fin 2014 de réduire son offre, avaient déjà participé au printemps à une réunion en vue d'un hypothétique gel de la production, mais celle-ci n'avait rien donné.
Pour les experts de Commerzbank, c'est du côté des Etats-Unis qu'il faut chercher les éléments les plus encourageants pour le marché, en particulier la baisse persistante de la production américaine depuis le début de l'année.
"La dernière hausse en date des cours a pu être provoquée par le département de l'Energie (DoE) qui a annoncé mercredi dernier une nouvelle baisse de la production ainsi qu'un déclin inattendu des réserves d'essence", ont-ils estimé.
(c) AFP