Le pétrole toujours orienté à la hausse, porté par des espoirs d'une réduction de l'offre mondiale
Vers 10H45 GMT (12H45 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 45,53 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 14 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en septembre gagnait 22 cents à 43,24 dollars.
Des discussions sur de nouvelles négociations autour d'un gel de la production de l'OPEP ont probablement soutenu les prix, même si ce mardi au début des échanges européens, ils ont quelque peu repris leur souffle, relevaient les analystes de JBC Energy.
Le président du cartel, Mohammed Bin Saleh Al-Sada, a en effet annoncé lundi dans un communiqué que les 14 pays membres de l'organisation tiendront une réunion informelle fin septembre en marge d'un forum énergétique à Alger, précisant que le rétablissement de la stabilité et de l'ordre dans le marché pétrolier faisait partie de leurs priorités.
Le même document fournit également une perspective relativement positive pour le reste de 2016, s'attendant à un hiver plus froid de nature à aider à stimuler la demande de pétrole brut, ajoutaient les analystes de JBC Energy.
Dans le sillage de cette annonce, le cours du Brent est même monté lundi jusqu'à 45,71 dollars tandis que le WTI a atteint le même jour 43,39 dollars, des plus hauts en quinze jours.
La plupart des analystes se montraient toutefois sceptiques, estimant que les espoirs d'une limitation de la production ont déjà été maintes fois déçus cette année, ce qui devrait inciter le marché à une certaine prudence.
En fin de compte toutefois, les discussions devraient se révéler être des discours creux, avec l'OPEP s'en tenant à sa politique de défense de ses parts de marché, jugeaient-ils.
Dans ce contexte, les investisseurs scruteront avec une attention particulière les estimations sur les réserves de pétrole des États-Unis publiées ce mardi par la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API).
Elles devraient montrer un nouveau déclin des réserves d'essence et de brut alors que la saison des déplacements automobiles aux États-Unis entre dans son dernier mois, concluait M. Hewson.
(c) AFP