Le pétrole salue l'annonce d'une prochaine réunion informelle de l'Opep
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 45,39 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,12 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en septembre prenait 1,24 dollar à 43,04 dollars.
"Les prix du pétrole s'élèvent sur des rumeurs évoquant une seconde tentative des principaux producteurs pour parvenir à un accord sur un gel de la production", résument les analystes chez PVN.
Ces espoirs ont été nourris par l'annonce dans la matinée par le cartel de la tenue d'une réunion informelle des 14 pays de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) fin septembre en marge d'un forum énergétique à Alger.
Les analystes sont toutefois prudents sur les chances de succès de ce rendez-vous compte tenu de l'échec des précédentes tentatives sur fond de rivalités entre l'Arabie Saoudite et l'Iran.
Les ministres du cartel, qui pompe environ un tiers du brut mondial, ne s'étaient pas fixé de plafond de production lors de leur réunion à Vienne le 2 juin, jugeant leur production "raisonnable" et validée par la progression des prix après un plus bas atteint en janvier.
"Selon nous, toute discussion quant à un gel de la production est vouée à l'échec avant qu'elle ne commence", prévient Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB Markets.
Interrogé sur les spéculations quant à un accord sur un gel de la production, le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, cité par les agences russes, a rappelé être prêt à négocier.
Mais "je pense que les conditions préalables pour cela ne sont pas encore apparues", a-t-il cependant ajouté, estimant que les prix se trouvaient actuellement "à un niveau plus ou moins correct entre 40 et 50 dollars".
Réunis en avril à Doha, la Russie et l'OPEP avaient échoué à convenir d'un gel concerté de production pour soutenir les cours, en raison notamment de divergences au sein même du cartel.
Il reste que des indicateurs rassurants concernant la première économie mondiale pouvaient entretenir un certain optimisme sur la demande de pétrole, ce qui est de nature à soutenir les cours.
(c) AFP