Le pétrole reprend son souffle après une nouvelle séance de forte hausse
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 43,82 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en repli de 47 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en septembre lâchait 41 cents à 41,52 dollars.
Après avoir connu un très mauvais mois de juillet, marqué par des inquiétudes sur le niveau toujours élevé de l'offre d'or noir, les cours semblent montrer depuis mercredi des velléités de rebond, malgré quelques hésitations, le recul surprise des réserves américaines d'essence leur ayant donné une raison suffisante de renouer avec un certain optimisme.
"Si l'on compare avec leurs plus bas du milieu de semaine, les prix ont ainsi gagné près de 3 dollars par baril", relevaient les analystes de Commerzbank, qui attribuaient essentiellement cette progression à des achats à bon compte après que les statistiques du département américain de l'Énergie (DoE) publiées mercredi ont pris les investisseurs par surprise.
"Clairement, de nombreux acteurs du marché ont été pris au dépourvu par la hausse des prix à la suite de la publication des données sur les réserves pétrolières américaines mercredi, alors qu'ils avaient parié sur un nouveau recul des prix", expliquaient les experts de Commerzbank.
Avant de rebondir en milieu de semaine, les cours du Brent et du WTI étaient tombés respectivement mardi et mercredi jusqu'à 41,51 dollars et 39,19 dollars le baril, des plus bas en trois mois et demi.
Par ailleurs, "des informations ayant fait état d'une modeste baisse des stocks au terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, centre-sud) durant la semaine allant jusqu'au 2 août ont compensé le renforcement du dollar et des chiffres montrant que la production de pétrole brut irakien a augmenté le mois dernier jusqu'à 4,6 millions de barils par jour", notait Stephen Brennock, analyste chez PVM.
(c) AFP