Le pétrole monte nettement après des chiffres salués aux USA
Le cours du baril américain de référence (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) a gagné 1,32 dollar à 40,83 dollars sur le contrat pour livraison en septembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre, contrat de référence, a monté de 1,30 dollar à 43,10 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
Je suis en train de lire ce rapport en essayant de comprendre pourquoi les cours montent... Peut-être que le plus pertinent, c'est de dire pourquoi ils ne devraient pas monter !, s'est étonné James Williams, de WTRG Economics. Les stocks restent excessifs, ce qui devrait être défavorable.
Certes, le DoE a fait état d'une baisse bien plus marquée que prévu des stocks d'essence, en recul de plus de trois millions de barils, alors que leur niveau élevé obnubilait les investisseurs depuis le mois dernier.
C'était l'élément le plus encourageant de l'ensemble du rapport a écrit Tim Evans, de Citi, évoquant pour autant une publication dans l'ensemble mitigée.
Le recul des réserves d'essence apporte un peu de réconfort à des investisseurs inquiets de ne pas les voir baisser comme c'est l'habitude en période de déplacements estivaux.
Mais elles dépassent toujours de 10% leur niveau d'il y a un an, a minimisé M. Williams.
- Guerre rhétorique
La production des Etats-Unis donne une lueur d'espoir au marché en déclinant largement depuis le début de l'année, mais elle manifestait des velléités de rebond depuis quelques semaines.
Dans l'ensemble, il y a une certaine guerre rhétorique en ce moment entre les investisseurs optimistes et pessimistes, quant à savoir si la chute des prix sous 40 dollars va continuer, a conclu dans une note Matt Smith, de ClipperData.
De son côté, l'Opep, qui a contribué à plomber le marché en s'abstenant à partir de la fin 2014 d'abaisser sa production, ne donne guère de signe de ralentissement, après l'échec en avril d'un sommet entre la plupart de ses membres et la Russie afin de stabiliser leur offre.
(c) AFP