USA: les stocks de brut montent par surprise mais ceux d'essence chutent
Lors de la semaine achevée le 29 juillet, les réserves commerciales de brut ont avancé de 1,4 million de barils à 522,5 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur un recul de 1,75 million de barils.
Cette hausse est également inattendue par rapport aux estimations publiées la veille par la fédération American Petroleum Institute (API), qui avait fait part d'un recul de 1,3 million de barils des stocks de brut.
De leur côté, les réserves de produits distillés (gazole, fioul de chauffage, kérosène, etc.) ont avancé de 1,2 million de barils, alors que les experts de Bloomberg s'attendaient à un recul de 700.000 barils et que l'API ne tablaient que sur une hausse de 500.000 barils.
Elles progressent de 5,8% par rapport à l'an dernier et se maintiennent au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette période de l'année.
- Les raffineries accélèrent
Egalement surveillées de près par les courtiers, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, sud), qui servent de référence au prix du pétrole échangé à New York, ont baissé de 1,1 million de barils à 64,1 millions.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont augmenté de 2,1 millions de barils.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les États-Unis ont consommé en moyenne 20,5 mbj de produits pétroliers, soit 0,6% de plus que l'année précédente à la même époque.
Durant la même période, la demande de produits distillés a reculé de 1,9%, et celle d'essence a monté de 2,2%, dans les deux cas sur un an.
Les raffineries américaines ont accéléré la cadence, fonctionnant à 93,3% de leurs capacités contre 92,4% la semaine précédente
(c) AFP