Le pétrole ouvre en baisse à New York, toujours déprimé par l'offre aux USA
Vers 13H05 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en septembre, qui avait terminé la veille au plus bas depuis avril pour un contrat de référence, perdait 53 cents à 42,60 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Déjà en baisse lors des deux précédentes semaines, "le marché continue sur sa lancée (...) face à des craintes persistantes de surabondance de brut et de certains produits pétroliers", en premier lieu l'essence, a résumé Matt Smith, de ClipperData, reconnaissant que les investisseurs se concentraient surtout sur les Etats-Unis.
"C'est un cercle vicieux", a prévenu M. Smith. "Comme les raffineries deviennent moins rentables, elles risquent de réduire leur production d'essence. Cela contribuerait à réduire l'excès de produits pétroliers, mais on se retrouverait avec de plus en plus de brut."
Dans ce contexte, les investisseurs prêteront une attention particulière aux chiffres hebdomadaires sur l'offre américaine, avec d'abord les estimations privées de la fédération American Petroleum Institute (API) mardi après la clôture, puis les chiffres officiels du département de l'Energie (DoE) le lendemain.
La déprime du marché a d'ores et déjà "été exacerbée par des chiffres de Genscape", cabinet d'études spécialisé sur l'énergie, "selon lesquels les stocks de Cushing ont monté d'au moins un million de barils la semaine dernière", ont rapporté dans une note les experts de Commerzbank.
Situé dans l'Oklahoma, le terminal de Cushing est toujours très surveillé car il sert de base pour fixer les cours du WTI.
(c) AFP