Le pétrole hésitant avant la publication des stocks US
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 46,72 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 6 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en août, dont c'est le dernier jour de cotation, lâchait à l'inverse 8 cents à 44,57 dollars.
Les cours du brut restaient largement inchangés ce mercredi, malgré les chiffres plutôt positifs de l'API publiés la veille.
"Après la clôture des échanges (mardi), l'American Petroleum Institute a indiqué que les stocks américains de brut avaient baissé plus fortement que prévu la semaine dernière, à savoir de 2,3 millions de barils. Si cela devait être confirmé par les données d'inventaire officielles du département américain de l'Énergie (DoE) (ce mercredi à 14H30 GMT), cela constituerait le neuvième déclin hebdomadaire consécutif dans les stocks de pétrole brut", relevaient les analystes de Commerzbank.
Mais dans la mesure où la publication des données de l'API n'a que peu influencé les prix du pétrole, M. Jakob s'attendait à ce que cet environnement caractérisé par un faible volume d'échanges se poursuive jusqu'à la fin de la semaine. A moins que le rapport hebdomadaire du DoE ne montre des variations plus importantes des stocks pétroliers américains.
Selon les analystes de Commerzbank, les investisseurs devraient se montrer plus attentifs aux chiffres sur les niveaux des réserves de produits pétroliers, dont l'offre excédentaire a particulièrement inquiété le marché ces derniers jours.
"L'API a fait état d'une hausse surprise des stocks d'essence de 805.000 barils et d'une baisse inattendue des stocks de produits distillés de 484.000 barils. Toute nouvelle augmentation des stocks d'essence au cours de la saison estivale des déplacements routiers serait un mauvais signe et pèserait ainsi sur les prix du pétrole", poursuivaient-ils.
Une autre statistique sera scrutée par les investisseurs: celle de la production américaine, dont le déclin continu depuis plusieurs mois a contribué à rassurer le marché, alors que le nombre de puits de forage en activité aux États-Unis est ressorti en hausse au cours des deux dernières semaines.
(c) AFP