Le pétrole baisse, le dollar et l'offre abondante pèsent
Vers 10H00 GMT (12H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 46,21 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 55 cents par rapport à la clôture de vendredi. Le cours du Brent est tombé lundi vers 07H45 GMT à 45,90 dollars, son niveau le plus faible en un mois.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en août perdait 62 cents à 44,79 dollars. Vers 07H50 GMT lundi, le prix du WTI est tombé à 44,53 dollars, au plus bas en un mois.
Et ces facteurs baissiers étaient principalement le renforcement du dollar et l'augmentation du nombre de puits de forage en activité aux États-Unis, relevaient les experts.
Le billet vert s'appréciait en effet lundi face aux autres grandes devises, un mouvement qui pèse sur les prix de l'or noir car il rend les achats de pétrole, libellés en dollar, plus onéreux pour les investisseurs munis d'autres devises.
En outre, l'augmentation de 10% la semaine dernière du nombre de puits de forage opérationnels aux États-Unis lestait les cours car elle est de mauvais augure dans un marché qui reste sur-approvisionné.
Mais il ne faut pas non plus surestimer l'impact (de la hausse des puits de forage en activité) sur le marché pétrolier, tempérait-on chez Commerzbank, car la production a récemment baissé à son niveau le plus faible depuis mai 2014 et que le nombre de puits en activité reste bien inférieur à ce qu'il était début 2015.
(c) AFP