Le pétrole monte grâce à des prises de bénéfices avant le week-end
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 46,53 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 13 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en août prenait 6 cents à 45,20 dollars, après être tombé vers 14H25 GMT à 44,77 dollars, son niveau le plus faible en deux mois.
Ils pouvaient toutefois trouver un certain réconfort dans le rebond spectaculaire des créations d'emplois en juin aux États-Unis, avec 287.000 emplois nets créés, soit le meilleur score mensuel depuis octobre et un chiffre bien supérieur aux attentes.
"Le rapport sur l'emploi et le chômage a eu pour effet d'accentuer sensiblement l'appétit au risque, ce qui a profité à l'ensemble des marchés financiers, y compris le marché pétrolier", expliquait Christopher Dembik, analyste chez Saxo Banque.
Selon ce dernier, les fondamentaux propres à l'or noir ont donc été complètement éclipsés ce vendredi par les investisseurs même s'il jugeait que ce mouvement de court terme pourrait tout à fait s'essouffler dès la semaine prochaine, une fois passé l'effet de surprise.
Sur le front des fondamentaux de l'offre et de la demande justement, le marché pouvait compter la poursuite des interruptions de production au Nigeria, en proie à une recrudescence des attaques de rebelles visant des installations pétrolières.
La dernière en date a été revendiquée vendredi par le groupe rebelle des Vengeurs du delta du Niger qui ont indiqué avoir saboté dans la nuit un oléoduc d'une filiale de la société pétrolière italienne Eni.
Les experts de Commerzbank jugeaient toutefois que la persistance d'une situation tendue au Nigeria devrait permettre aux cours du brut de ne pas trop s'éloigner des 50 dollars le baril.
(c) AFP