Le pétrole monte un peu dans un marché focalisé sur le référendum britannique
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 50,28 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 40 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 42 cents à 49,55 dollars.
"Malgré des sondages montrant un résultat serré, les marchés sont persuadés que le camp pro-UE va gagner", ce qui insufflait un certain optimisme qui alimentait l'appétit des investisseurs pour les actifs jugés à risques comme l'or noir, relevait-on chez Commerzbank.
"Les cours du pétrole ont effacé leurs pertes de la veille, portés par le meilleur moral des marchés et une amélioration des perspectives économiques mondiales du fait d'attentes d'un vote en faveur du maintien au sein de l'UE", abondait Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets.
Dans ce contexte, le dollar, une des valeurs refuges privilégiées des investisseurs, se trouvait pour sa part sous pression, ce qui soutenait les cours du brut. En effet, tout affaiblissement du billet vert rend moins onéreux et donc plus attractifs les achats d'or noir, libellés dans la monnaie américaine, pour les investisseurs munis d'autres devises.
Mercredi, les cours du pétrole avaient connu un accès de faiblesse après la publication d'une baisse inférieure aux attentes du niveau des réserves de brut aux États-Unis.
Lors de la semaine achevée le 17 juin, les réserves commerciales de brut ont reculé de 900.000 barils, selon les chiffres publiés par le département américain de l'Énergie (DoE), alors que les experts tablaient sur un recul de 1,5 million de barils.
Ces données étaient de nature à encourager les récents espoirs de voir l'offre mondiale de brut, actuellement surabondante, se tasser quelque peu.
(c) AFP