Le pétrole rebondit dans un marché dominé par le référendum britannique
Vers 13H10 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en août prenait 66 cents à 49,79 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), regagnant à peu près ce qu'il avait perdu la veille.
"Les cours du brut rebondissent un peu, ce qui n'est pas étonnant", a résumé James Williams, de WTRG Economics.
Le marché pétrolier avait pâti la veille de l'annonce par le Département de l'Energie (DoE) des Etats-Unis d'une baisse bien moindre que prévu des stocks de brut la semaine précédente, tandis que les réserves d'essence avaient monté.
"Mais si on regarde les chiffres sur la production, elle a encore baissé de 39.000 barils par jour (bpj)", a nuancé M. Williams, soulignant que cela représentait une chute de plus de 900.000 bpj depuis un an.
Le déclin persistant de la production américaine est une lueur d'espoir depuis le printemps pour des investisseurs toujours soucieux de la quantité élevée d'or noir à travers le monde.
Désormais, "les cours du pétrole sont en mode attentiste en ce jour de référendum sur le +Brexit+", ont remarqué dans une note les analystes de Commerzbank.Selon le dernier sondage en date, publié jeudi en plein référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne mais réalisé avant le début du vote, le camp du maintien était en tête des intentions de vote.
"Malgré des sondages montrant un résultat serré, les marchés sont persuadés que le camp pro-UE va gagner", ce qui profite aux actifs jugés à risques comme l'or noir, ont noté les experts de Commerzbank.
Reste que "les cours du pétrole se trouveraient sous une forte pression demain en cas de victoire du Brexit", ont-ils conclu.
(c) AFP