USA: les stocks de pétrole brut baissent moins que prévu
Lors de la semaine achevée le 17 juin, les réserves commerciales de brut ont reculé de 900.000 barils à 530,6 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur un recul de 1,5 million.
Vu le contexte d'espoir de réduction de l'offre mondiale, les chiffres du DoE sont encore plus décevants par rapport aux estimations de la fédération American Petroleum Institute (API) qui avait prédit la veille une chute de 5,2 millions de barils de brut.
De leur côté, les stocks d'essence ont monté de 600.000 barils, alors que les experts de Bloomberg comme l'API s'attendaient à un déclin, respectivement d'un million et de 1,5 million.
Ils restent bien au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette époque de l'année, et s'affichent en hausse de 8,8% par rapport à la même période en 2015.
Les réserves de produits distillés (gazole, fioul de chauffage, kérosène, etc.) ont avancé de 200.000 barils, entre les prévisions des experts de Bloomberg, qui tablaient sur une progression d'un million, et les estimations de l'API, qui avait annoncé un recul de 1,7 million.
Elles progressent de 12,5% par rapport à l'an dernier et restent également bien au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette période de l'année.
- Baisse à Cushing
Egalement étudiées de près par les courtiers, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, sud), qui servent de référence au prix du pétrole échangé à New York, ont baissé de 1,3 million de barils à 65,2 millions.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les États-Unis ont consommé en moyenne 20,2 mbj de produits pétroliers, soit 2,1% de plus que l'année précédente à la même époque.
Durant la même période, la demande de produits distillés a baissé de 1,6%, et celle d'essence a monté de 3,9%, dans les deux cas sur un an.
Les raffineries américaines ont accéléré leur cadence, fonctionnant à 91,3% de leurs capacités contre 90,2% la semaine précédente.
Vers 14H50 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en juillet, en légère hausse avant les chiffres du DoE, tombait dans le rouge et cédait 16 cents à 49,69 dollars.
(c) AFP