Le pétrole reste sous pression avant les stocks américains de brut
Vers 10H10 GMT (12H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 49,13 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en repli de 70 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en juillet lâchait 50 cents à 47,99 dollars.
Alors que les investisseurs s'attendaient à voir une baisse des stocks de plus de 2 millions de barils, les chiffres de la fédération professionnelle API ont en réalité fait état d'une progression de 1,2 million de barils des réserves américaines de brut la semaine dernière, ainsi que d'une hausse prononcée des stocks d'essence et de produits distillés, qui, selon elle, ont augmenté de respectivement 2,3 millions de barils et 3,7 millions de barils, notait Tamas Varga, analyste chez PVM.
Or, même si ces statistiques sont généralement considérées comme moins fiables que les chiffres officiels du DoE, elles ont retenu l'attention des investisseurs et contribué à peser sur les cours du pétrole.
"Dans le cas où les données de l'API seraient confirmées par le DoE cet après-midi, une pression supplémentaire à la baisse est attendue, en particulier si la production américaine enregistre une nouvelle hausse hebdomadaire", estimait M. Varga.
Selon la prévision médiane des analystes interrogés par l'agence Bloomberg pourtant, le rapport du DoE devrait montrer une baisse des réserves de brut de 2,325 millions de barils, ainsi qu'un déclin des stocks d'essence de 175.000 barils et une stabilisation des réserves de produits distillés (dont le gazole, le fioul de chauffage, et le kérosène).
L'éventualité d'une sortie du Royaume-Uni de l'UE, appelée "Brexit", était en effet source d'inquiétudes croissantes sur les marchés mondiaux, les investisseurs cherchant au maximum à se prémunir d'un tel risque auprès de valeurs considérées comme refuges, à l'image du yen, du franc suisse ou encore de l'or.
(c) AFP