USA: les stocks de pétrole brut baissent comme prévu mais la production rebondit
Lors de la semaine achevée le 3 juin, les réserves commerciales de brut ont reculé de 3,2 millions de barils à 532,5 millions de barils, ce qui est assez proche de la baisse de trois millions sur laquelle tablaient les experts interrogés par l'agence Bloomberg.
Le recul annoncé par le DoE est aussi proche des estimations de la fédération American Petroleum Institute (API) qui avait annoncé un déclin de 3,6 millions de barils.
En revanche, les stocks d'essence ont augmenté d'un million de barils, alors que les experts de Bloomberg prévoyaient un déclin de deux millions de barils et que l'API ne s'attendait qu'à une hausse de 100.000 barils.
Ils sont bien au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne en cette époque de l'année, et s'affichent en hausse de 10,2% par rapport à la même période en 2015.
Elles progressent de 13,4% par rapport à l'an dernier et restent également bien au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette période de l'année.
- Nette baisse à Cushing
Très surveillée par les analystes, la production américaine, qui n'avait fait que baisser lors des douze précédentes semaines, a rebondi de 10.000 barils par jour (bj) à 8,745 mbj.
Plus favorablement, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, sud), qui servent de référence au pétrole échangé à New York, ont baissé de 1,3 million de barils à 65,6 millions.
Toutes catégories confondues, les stocks pétroliers américains ont augmenté de 3,2 millions de barils.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les États-Unis ont consommé en moyenne 20,3 mbj de produits pétroliers, soit 3,1% de plus que l'année précédente à la même époque.
Durant la même période, la demande de produits distillés a augmenté de 0,4%, et celle d'essence a monté de 2,6%, dans les deux cas sur un an.
Les raffineries américaines ont accéléré leur cadence, fonctionnant à 90,9% de leurs capacités contre 89,8% la semaine précédente.
(c) AFP