Le pétrole finit en hausse après l'Opep, grâce au reflux des stocks américains
Le cours du baril de référence (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en juillet a contre toute attente gagné 16 cents à 49,17 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), alors que la séance avait débuté dans le rouge.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août a progressé de 32 cents à 50,04 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
Il y a eu un soupir de soulagement après l'OPEP, quand l'Arabie saoudite a indiqué qu'elle n'allait pas inonder le marché avec des quantités supplémentaires de pétrole, a expliqué Andy Lipow, chez Lipow Oil Associates.
Nous allons continuer à nous consulter (...), le marché évolue dans la bonne direction, a déclaré le nouveau ministre saoudien de l'Énergie, Khaled al-Faleh, à l'issue de la réunion.
Par ailleurs, le marché a pu s'orienter dans le vert après que le ministère américain de l'Energie a annoncé que les stocks de brut avaient une nouvelle fois reculé la semaine dernière, contrairement aux prédictions avancées la veille par la fédération professionnelle API.
Les stocks d'essence et de produits distillés aux Etats-Unis ont également reculé, tout comme la production américaine, ce qui est de bon augure pour les investisseurs espérant une réduction des excédents actuels.
Le cours du baril reste bien orienté tant ses fondamentaux s'améliorent et tant l'offre de brut diminue. Le déstockage hebdomadaire de brut et d'essence aux États-Unis est le symbole de ce rééquilibrage de l'offre vis-à-vis de la demande, commentait Yoav Nizard, analyste chez FXCM.
Pour autant, M. Lipow a noté que le marché restait vulnérable.
Il se passe encore beaucoup de choses et je pense qu'à court terme on pourrait voir une chute du pétrole jusqu'à environ 45 dollars le baril, a conclu M. Lipow.
(c) AFP