Nouvelle amélioration sur le front des carburants en France
La situation a continué de s'améliorer, a indiqué un porte-parole du secrétariat. On est tombé sous la barre de 5% des stations fermées sur tout le territoire, alors qu'on était à quasi 10% lundi matin. Cela représente environ 500 stations sur les 11.500 dénombrées en France.
Aucun chiffre n'était disponible à la mi-journée sur la proportion de stations-service en rupture partielle d'approvisionnement.
Le groupe a dit mobiliser près de 1.100 camions pour charger du carburant dans les dépôts, contre 350 en temps normal, avec deux livraisons ou plus dans la journée, une opération de ravitaillement qui représente environ 1,8 million de pleins de 35 litres.
Mais alors que tous les dépôts pétroliers ont été débloqués, à l'exception de celui de Gargenville (Yvelines) en grève, la situation restait inchangée sur le front du raffinage, affecté par la fronde contre le projet de loi travail.
Quatre raffineries de Total étaient complètement arrêtées (Normandie, Donges, Grandpuits et Feyzin) tandis que celle de La Mède (Bouches-du-Rhône) tourne désormais à 80% de ses capacités et expédie ses carburants par oléoduc.
La raffinerie de Petroineos à Lavéra (Bouche-du-Rhône) était également à débit réduit, principalement pour des raisons techniques, tandis que les deux sites d'Esso (ExxonMobil) à Port-Jérôme-Gravenchon et Fos-sur-Mer fonctionnaient normalement.
(c) AFP