Le pétrole monte un peu dans un marché tourné vers l'Opep
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord, référence européenne du brut, pour livraison en juillet, dont c'est le dernier jour de cotation, gagnait 16 cents par rapport à la clôture de lundi, à 49,92 dollars.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 52 cents, à 49,85 dollars, par rapport à la clôture de vendredi, le marché new-yorkais étant resté fermé lundi en raison d'un jour férié aux États-Unis.
Pour M. Hufton, les nouvelles haussières prenaient le pas sur les baissières pour le WTI en particulier, dont les cours se trouvaient ainsi soutenus par le fait que le nombre de puits de forage de pétrole aux États-Unis a baissé de 2 unités la semaine dernière et qu'un groupe rebelle du delta du Niger a attaqué des infrastructures pétrolières dans le sud du Nigeria.
Ces deux nouvelles contrebalançaient la reprise prévue de la production dans la région de Fort McMurray dans l'ouest du Canada qui est ravagée depuis près d'un mois par un gigantesque feu de forêt, estimait M. Hufton.
Mais dans l'ensemble, "le calme devrait prévaloir pour le pétrole ces prochains jours, alors que le marché anticipe la réunion semi-annuelle de l'OPEP prévue jeudi", estimaient Mike van Dulken et Augustin Eden, analystes chez Accendo Markets.
Le cartel devrait à nouveau opter pour le statu quo lors de sa réunion semestrielle jeudi à Vienne.
Avec un baril de pétrole qui avoisine désormais les 50 dollars le baril, et alors que la plupart des organismes internationaux du secteur s'accordent à prédire un rééquilibrage du marché d'ici à la fin de l'année, la probabilité que l'OPEP infléchisse sa position par rapport à sa réunion de décembre est jugée hautement improbable par la plupart des observateurs.
(c) AFP