L'Iran va modifier ses contrats-type pétroliers avec l'étranger
En vous remerciant de vos efforts pour entendre les points de vue critiques, je vous prie de présenter de (nouvelles) propositions pour corriger le texte, afin qu'elles soient adoptées par le gouvernement, a écrit M. Jahanguiri au ministre du Pétrole Bijan Namdar Zanganeh.
Le contrat-type avait été présenté à Téhéran en novembre dernier lors d'une conférence à laquelle avaient participé les représentants de plus de 152 compagnies étrangères, notamment Shell (Anglo-néerlandaise), Total (France), Eni (Italie), Petronas (Malaisie), Lukoil (Russie) et CNPC (Chine), ainsi que 183 compagnies iraniennes.
Ce nouveau contrat-type devait remplacer l'ancien système, appelé Buy-Back, par lequel une compagnie étrangère développait un champ pétrolier ou gazier, mais cédait la place à une société iranienne pour la phase de production.
Dans le nouveau système dont M. Jahanguiri a souhaité le réexamen, la compagnie étrangère devait avoir un partenaire iranien à hauteur de 51% dans une joint-venture.
Ces derniers mois, des critiques se sont multipliées, notamment chez les conservateurs, contre le nouveau contrat-type. Ils estimaient qu'il donnait trop d'avantages aux compagnies étrangères.
La production pétrolière de l'Iran a fortement augmenté ces derniers mois pour atteindre près de 4 millions de barils par jour, soit son niveau d'avant les sanctions internationales.
L'Iran possède les quatrièmes réserves mondiales de pétrole et les secondes réserves de gaz.