Le pétrole finit au plus haut de l'année après de bons chiffres aux USA
Le cours du baril de référence (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en juillet a gagné 94 cents à 49,56 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), terminant pour la seconde séance de suite à un niveau sans précédent depuis sept mois pour un contrat de référence.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord, référence européenne du brut, pour livraison en juillet a vu son cours avancer de 1,13 dollar à 49,74 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE), lui aussi au plus haut niveau de l'année.
Les réserves américaines de pétrole brut ont baissé de plus de quatre millions de barils la semaine dernière, selon des chiffres publiés mercredi par le département de l'Energie (DoE) des Etats-Unis.
Certes, "ça n'était pas totalement inattendu", comme l'a reconnu M. Smith, au moment où les incendies dévastateurs au Canada ont nettement réduit la production du pays, premier fournisseur des Etats-Unis en pétrole.
Les cours étaient d'ailleurs déjà en hausse au début de la séance, puisque la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API) avait annoncé une forte baisse des stocks de brut dans ses propres estimations et ils ont même ralenti juste après les chiffres du DoE, avant de se reprendre.
- Rééquilibrage
"La baisse des stocks de brut reste plus encourageante que ce qui était généralement attendu", a tout de même reconnu dans une note Tim Evans, de Citi.
Parmi les éléments moins favorables, il notait une hausse de deux millions des barils d'essence, qu'il attribuait "à la fois à une baisse de la demande et à une hausse des importations par rapport aux précédentes semaines".
Le rapport du DoE était dans l'ensemble jugé plutôt encourageant, d'autant qu'il confirme une fois de plus le déclin de la production américaine, pour la onzième semaine de suite.
"Si l'on regarde les chiffres sur les stocks, on commence à réaliser que la demande continue à être solide et que la production commence à plonger, ce qui devrait rééquilibrer le marché", a estimé Phil Flynn, de Price Futures Group.
"Je crains que le marché mise trop sur une hausse", a reconnu M. Smith. "A mon avis les cours vont finir par se replier, sous l'influence de la force du dollar."
(c) AFP