Le pétrole continue de grimper, espoir de réduction du surplus d'offre
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet valait 49,18 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,35 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en juin gagnait 1,44 dollar à 47,65 dollars.
Les prix du pétrole bénéficiaient notamment de perturbations dans la production au Nigeria et d'un regain d'optimisme sur la demande, relevait Brenda Kelly, analyste chez London Capital Group.
Pour les analystes de PVM, les cours étaient également soutenus par des commentaires encourageants de la banque Goldman Sachs sur les perspectives des cours de l'or noir mettant en avant le fait qu'ils pensent que le surplus de l'offre s'est déjà récemment transformé en léger déficit temporaire.
Le mouvement d'appréciation des cours avait été alimenté la semaine dernière par une série de rapports mensuels de grands organismes, dont le département américain de l'Énergie (DoE) et l'Agence internationale de l'Énergie (AIE), qui s'est montrée particulièrement optimiste sur un rééquilibrage du marché d'ici la fin de l'année.
Vendredi, l'OPEP avait estimé qu'en raison de "signes convergents de baisses de production des pays hors OPEP", le marché devrait se retourner et se trouver en déficit net de l'offre par rapport à la demande en 2017.
Renforçant cette idée, la société Baker Hughes a annoncé vendredi après la fin des échanges en Europe que le nombre de puits en activité aux États-Unis était tombé la semaine dernière à son plus bas niveau depuis octobre 2009, ce qui est une bonne nouvelle pour les prix car la production américaine contribue à l'excès d'offre qui plombe les cours depuis juin 2014.
(c) AFP