Le pétrole se replie légèrement, craignant un nouveau rebond de l'offre
Vers 15H45 GMT (17H45 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet, dont c'est le premier jour comme contrat de référence, valait 46,36 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,01 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en juin cédait 78 cents à 45,14 dollars.
L'Irak, deuxième plus gros producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) après l'Arabie saoudite, a en effet annoncé dimanche avoir exporté près de 3,36 millions de barils par jour en avril, proches du record de 3,365 millions recensé en novembre, selon l'agence financière Bloomberg News.
Parallèlement, aux Etats-Unis, l'activité dans le secteur manufacturier a vu sa progression ralentir en avril, selon l'indice des directeurs d'achat de ce secteur publié lundi par l'association professionnelle ISM. De quoi "tempérer les attentes sur la demande" en brut, a relevé Tim Evans.
Pour John Plassard de Mirabaud Securities, les marchés pétroliers évoluent en baisse aussi "dans un mode de prise de bénéfice assez évident".
Après être tombés en février à leur plus bas depuis 2003, les cours ont signé la semaine dernière leur quatrième hausse hebdomadaire, restant proches de leurs records de l'année, malgré une petite baisse vendredi.
Mais les analystes ont prévenu que ce rebond serait vraisemblablement transitoire, les fondamentaux du marché restant défavorables, avec une surabondance de l'offre que ne parviennent plus à absorber des économies en berne.
(c) AFP