Le pétrole, faisant une pause, se replie légèrement
Vers 10H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet, dont c'est le premier jour comme contrat de référence, valait 46,79 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 58 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en juin cédait 32 cents à 45,60 dollars.
Après être tombés en février à leur plus bas depuis 2003, les cours ont signé la semaine dernière leur quatrième hausse hebdomadaire, restant proches de leurs records de l'année, malgré une petite baisse vendredi.
Mais les analystes ont prévenu que ce rebond serait vraisemblablement transitoire, les fondamentaux du marché restant défavorables, avec une surabondance de l'offre que ne parviennent plus à absorber des économies en berne.
Illustration de cette abondance: l'Irak, deuxième plus gros producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), a annoncé dimanche avoir exporté près de 3,36 millions de barils par jour en avril, proches du record de 3,365 millions recensé en novembre, selon l'agence financière Bloomberg News.
"Au premier trimestre, la baisse de la production était l'un des principaux facteurs haussiers mais cette situation n'est pas durable, l'élan vers le haut des cours du brut va se ralentir", a commenté Hong Sung Ki, analyste chez Samsung Futures, à Séoul.
(c) AFP