Services pétroliers: Halliburton et Baker Hughes renoncent à leur fusion
Les difficultés pour obtenir les autorisations réglementaires restantes et les conditions générales du secteur, qui ont gravement endommagé les raisons économiques de la transaction, ont conduit à la conclusion que l'abandon était la meilleure chose à faire, a indiqué Dave Lesar, le PDG de Halliburton, cité dans un communiqué commun des deux sociétés.
C'était une transaction mondiale, extrêmement complexe, et en fin de compte on n'a pas pu trouver de solution pour satisfaire les inquiétudes des régulateurs sur la concurrence, à la fois aux Etats-Unis et à l'étranger, a commenté de son côté le PDG de Baker Hughes, Martin Craighead.
L'opération était une réaction à la crise provoquée dans le secteur par la chute des cours du pétrole, qui pousse les grands groupes pétroliers à réduire leurs investissements et à demander à leurs sous-traitants de baisser leurs tarifs.
Les autorités de la concurrence sont toutefois inquiètes des conséquences d'une trop forte concentration du secteur des services pétroliers entre les mains de seulement deux gros acteurs.
Halliburton et Baker Hughes sont respectivement numéros deux et trois du secteur mondial des services pétrolier, derrière le franco-américain Schlumberger.
La Commission européenne, gardienne de la concurrence en Europe, a également ouvert en janvier une enquête approfondie sur cette opération.
(c) AFP