Le pétrole monte un peu à New York face à de bons signes saoudiens
Vers 13H05 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en juin, qui avait terminé les trois précédentes séances à un niveau sans précédent depuis novembre, gagnait encore 35 cents à 46,38 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
"L'une des raisons à cette hausse, c'est que l'Arabie saoudite ne semble pas souhaiter inonder le marché de trop de pétrole, même si elle compte augmenter ses capacités de production", a mis en avant Andy Lipow, de Lipow Oil Production, faisant allusion à un article de l'agence Reuters, selon lequel Ryad devrait se contenter de répondre à la hausse saisonnière de la demande cet été.
Néanmoins, "maintenant que les cours ont nettement rebondi, les Saoudiens ne veulent pas qu'ils se replient de nouveau, donc ils comptent ne produire que ce dont le marché a besoin", a expliqué M. Lipow.
Depuis deux mois et demi, les cours ont repris quelque 80% à New York, notamment dans l'espoir que la production des Etats-Unis, absents des négociations de la mi-avril, accentue encore un déclin engagé à la fin de l'hiver.
"Ceci dit, la hausse des cours pourrait mettre un coup d'arrêt au déclin de la production américaine", car le regain du marché améliore la rentabilité des compagnies et pourrait les pousser à repartir à l'offensive, ont prévenu dans une note les experts de Commerzbank.
A ce titre, les investisseurs digéreront vendredi le décompte hebdomadaire des puits de pétrole en activité aux Etats-Unis, établi par le groupe de services pétroliers Baker Hughes.
"Depuis le début de l'année, le nombre de puits pétroliers en activité a diminué chaque semaine à l'exception d'une seule", ont conclu les experts de Commerzbank. "Si cette tendance devait s'inverser, cela pourrait avoir raison de la flambée des prix du pétrole."
(c) AFP